BeldaranRoseEsmeElenaMainael

Juste l'envie d'écrire...

Jeudi 20 septembre 2012 à 22:19



Morphée m'a quitté, il m'a abandonné

Seule, devant une explosion de pensées.

La nuit n'est plus le repos tant espéré,

Seulement le début d'un combat acharné.

 

Les heures passent et s'envolent, en laissant

Mon esprit prisonnier de ce corps pesant.

Des images morbides, joyeuses et tristes s'emmêlent, et

Je désespère, en attendant le retour des bras de Morphée.

 

Loin de ces images incontrôlées,

J'essaie en vain de me reposer.

Mais quelqu'un vient chaque soir me hanter,

Et ne me fait espérer qu'une chose : rêver.






M.F.

Jeudi 20 septembre 2012 à 22:06

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie,

Et sans te dire un seul mot te mettre à rebatir,

Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties,

Sans un geste et sans un soupir,

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre

Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre,

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exiter des sots,

Et entendre mentir sur toi leurs bouches folles

Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère

Sans qu'aucun d'eux soit pour tout pour toi.

Si tu sais méditer, observer et connaître

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,

Rêver mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n'être qu'un penseur.

Si tu peux être dur sans jamais être en rage

Si tu peux être brave et jamais imprudent

Si tu peux être bon, si tu sais être sage

Sans être mordant ni pédant.

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite

Et recevoir ces deux menteurs d'un même front

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront.

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis

Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un homme, mon fils.



R. Kipling.

Lundi 17 septembre 2012 à 17:36


Tandis que mes pas foulent un sol de terre et de paille,
Devant moi, les arbres survivent, et poussent sans faille.

La lune, déjà de moitié, s'efface de mes yeux charmés,
Laissant place au soleil de cette fraîche matinée d'été.

Du haut de ma colline,
Droite, froide, immobile.

Je laisse les rayons du soleil frôler mon visage,
Car plus que l'amour, qui vit au-delà des âges.

La lune, éclatante beauté, qui elle, m'éclaire dans la nuit,
Fait place aux chaudes caresses du soleil de la vie.

Et alors que je réfléchie sur l'existance, la beauté, l'amour et l'amitié,
Point de réponse ne s'offre à moi, à part, un sentiment, éphémère, d'immortalité.



M.F.
12/07/09

Lundi 17 septembre 2012 à 17:31

"N'est philosophe que celui qui aime le bonheur, comme tout le monde, mais qui préfère plus encore la vérité... N'est philosophe que celui qui préfère une vraie tristesse à une fausse joie."


André Comte-Sponville.

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