Tandis que mes pas foulent un sol de terre et de paille,
Devant moi, les arbres survivent, et poussent sans faille.
La lune, déjà de moitié, s'efface de mes yeux charmés,
Laissant place au soleil de cette fraîche matinée d'été.
Du haut de ma colline,
Droite, froide, immobile.
Je laisse les rayons du soleil frôler mon visage,
Car plus que l'amour, qui vit au-delà des âges.
La lune, éclatante beauté, qui elle, m'éclaire dans la nuit,
Fait place aux chaudes caresses du soleil de la vie.
Et alors que je réfléchie sur l'existance, la beauté, l'amour et l'amitié,
Point de réponse ne s'offre à moi, à part, un sentiment, éphémère, d'immortalité.
M.F.
12/07/09